Un projet de loi controversée a été déposé mercredi 1er août 2012 à l’Assemblé nationale constituante (ANC), pour criminaliser l’atteinte au sacré. Une initiative considérée par beaucoup de tunisiens comme tentative d’atteinte à la liberté d’expression et d’opinion.
Le projet de loi prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans et quatre ans de réclusion en cas de récidive, a expliqué sur une radio locale Habib Khedher, élu d’Ennahdha et rapporteur général de la commission de rédaction de la Constitution. La nature des atteintes et leur degré de gravité se répartissent entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et du prophète », interdite par l’islam, selon lui.
Rappelons que lors de son premier congrès, le parti Ennahdha avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ».
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