Le sit-in qui se tenait devant le siège de la Télévision nationale a été levé mercredi 25 avril 2012 et la quasi-totalité des tentes ont été démontées.
Les événements s’étaient aggravés, une nouvelle fois, mardi 24 avril 2012, devant les locaux de la Télévision nationale où les employés et les sitineurs s’étaient affrontées. Il y avait alors plusieurs blessés, dont des journalistes et des policiers.
Dès lors le personnel de la Télévision nationale a décidé d’entamer un sit-in ouvert devant le siège de l’établissement, refusant d’accorder un délai de 24h aux protestataires pour lever leur sit-in.
A cet effet, le conseiller politique auprès du président du gouvernement de l’époque, Lotfi Zitoun s’est rendu, mardi 24 avril 2012, sur les lieux du sit-in pour négocier avec les sitineurs et les convaincre de lever leur sit-in. Après quelques heures de pourparlers « les sitineurs ont fini par « comprendre » que ce sit-in est devenu une menace pour la sécurité publique », a expliqué L. Zitoun.
Par contre, Lotfi Zitoun, avait défendu les sit-inneurs bec et ongles en s’adressant aux employés de la Télévision. Il a affirmé, en ce sens, que le sit-in avait duré plus de 50 jours sans violence, et que ce sont les employés de la télévision qui ont provoqué les violences en sortant de leurs locaux alors que rien ne justifiait cela. Il leur a expliqué que le gouvernement tolérait d’être souvent « dégagé » et traité de « gouvernement de la honte » et que c’est à leur tour de supporter la critique comme la supportent, notamment, Ali Laârayedh, Hamadi Jebali et Moncef Marzouki.
Les propos de Lotfi Zitoun avaient provoqué l’indignation des employés de la Télévision, qui lui avaient demandé de quitter les lieux.
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