La communauté juive en Tunisie a réclamé dimanche 4 novembre 2012, sa protection par l’armée après l’arrestation de quatre Libyens et d’un policier tunisien préparant l’enlèvement d’un jeune juif tunisien pour obtenir une rançon, a déclaré le président de cette communauté à Djerba. « Après l’implication d’un policier dans cette affaire, nous voulons que notre protection soit aussi assurée par l’armée », a précisé Perez Trabelsi, ajoutant que la communauté juive a « une grande confiance en l’armée ».
La garde nationale tunisienne a découvert le 17 octobre 2012 un projet d’enlèvement d’un jeune juif à Zarzis après les aveux d’un policier recruté par quatre Libyens, selon un haut responsable policier. Le but du crime « était d’obtenir une rançon », avait indiqué la même source, assurant qu’il n’y avait aucune motivation religieuse. Cinq personnes avaient été arrêtées, soupçonnées de préparer l’enlèvement d’un ou de deux juifs issus de familles aisées pour obtenir une rançon.
Des insultes antisémites scandées lors de manifestations en 2011-2012 par des islamistes radicaux avaient provoqué l’inquiétude de cette communauté qui compte 1500 âmes.
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