En hommage à l’opposant Chokri Belaïd assassiné le 6 février 2013, l’opposition tunisienne avait organisé une grande manifestation mardi 6 août 2013 pour réclamer la démission du gouvernement dirigé par Ennahdha et la dissolution de l’Assemblée nationale constituante.
Une coalition d’opposants avait organisé une grande manifestation mardi 6 août 2013 pour réclamer la démission du gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahdha et la dissolution de l’Assemblée nationale constituante (ANC).
Ces deux revendications ont été rejetées par le pouvoir, alors que le pays n’a toujours pas de Constitution et que les groupes d’islamistes radicaux et de djihadistes ne cessent de déstabiliser la Tunisie.
La mort de l’opposant Chokri Belaïd, tué le 6 février 2013 avait entraîné la chute d’un premier gouvernement dirigé par Ennahdha. Il s’agit également de répondre au rassemblement d’une dizaine de milliers de partisans du parti islamiste organisé samedi 3 août 2013 dans le centre de la capitale.
Des forces de sécurité avaient tenté de démanteler le sit-in, affirmant que “les habitants du quartier se sont plaints du sit-in”, mais après l’intervention de plusieurs députés, les tentes qui avaient été précédemment supprimés ont été rétablies.
La centrale syndicale UGTT, favorable à la démission du gouvernement, avait apporté son soutien à la manifestation.
De son côté, Ennahdha avait proposé un gouvernement de coalition élargi et des élections en décembre 2013. Le Premier ministre Ali Larayedh avait accusé deux partis politiques, de droite et de gauche, sans les nommer, de ce qu’il a qualifié de “tentative de déstabiliser le pays, d’affaiblir l’État et d’attaquer le gouvernement. Ce dernier avait évoqué également la possibilité de recourir à un référendum pour sortir de la crise.
Laissez un commentaire