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Ephéméride : Jeudi 16 février 2012, le prédicateur égyptien radical Wajdi Ghnim en Tunisie

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Jeudi 16 février 2012, la visite du prédicateur égyptien radical, Wajdi Ghnim en Tunisie touche à sa fin. Durant sa visite controversée, il a déclenché un tollé à cause de ses propos appelant à l’instauration de la charia et sa justification de l’excision des femmes.

Arrivé en Tunisie samedi 11 février, Wajdi Ghnim répondait à l’invitation de sombres associations islamistes apparues après 2011. Il a tenu des conférences dans plusieurs villes comme Sousse, Mahdia avant de réunir une foule de quelques milliers de fanatiques lors d’une conférence dans le palais omnisport d’El Menzah à Tunis.

Appel à l’application de la charia en Tunisie, essentiellement la loi du talion et les peines légales dans la loi et la tradition islamique « Hudoud », critique virulente des « laïcs et des libéraux » et des opposants des islamistes les traitant de « mécréants », mépris de la démocratie, justification de la mutilation sexuelle (l’excision) des femmes comme une « opération esthétique », le prédicateur Égyptien Wajdi Ghnim avait déclenché de vives réactions dans le pays.

Wajdi Ghanim n’est pas le premier invité parmi les prédicateurs radicaux sur le sol tunisien. D’autres, se sont succédés, depuis la chute de Ben Ali, prêchant la bonne parole pour les islamistes et accusés d’incitation à la haine et à la violence par leurs opposants.

Toutefois, une déclaration de Abdelfattah Mourou co-fondateur d’Ennahdha en compagnie de Wajdi Ghnim avait soulevé un autre tollé pire que la visite controversée du prédicateur radical.

Parlant des opposants des islamistes, Mourou déclara : « ce sont nos adversaires, mais nous ne devons pas afficher notre inimitié, parce que nous visons leurs fils, leurs femmes et leurs petits-enfants. Leurs fils et leurs filles sont chez nous aujourd’hui. Notre but est de séparer la pensée des enfants de celles des parents ».

Une stratégie bien réfléchie et jusque-là discrète pour conquérir la société par étapes. Il avait révélé aussi : « l’étape suivante sera plus difficile. Parce que nous avons le pouvoir et nous risquons de nous ramollir ».

Rappelons que Wajdi Ghanim, figure depuis 2009 sur la liste des personnes interdites d’entrée en Grande-Bretagne pour « apologie de la violence terroriste ».

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek