Washington se désengage, Israël se prépare, Téhéran internationalise
Communiqué américain et réplique iranienne
Washington a déclaré ce mardi n’avoir aucun lien avec l’assaut sur le consulat iranien à Damas. Cependant, l’Iran a promis à Israël une riposte, et a convoqué le chargé d’affaires suisse pour transmettre un message décisif aux États-Unis, considérés comme protecteurs d’Israël.
De plus, Téhéran a exigé une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU concernant l’attaque.
Un avertissement sans détails
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hassan Amir Abdollahian, a souligné la gravité de l’attaque et la responsabilité américaine, sans divulguer le contenu du message transmis par la Suisse. Il a insisté sur le fait que les États-Unis devraient assumer les conséquences de leurs actes.
L’ONU appelée à la barre
Parallèlement à l’entretien avec le diplomate suisse, l’Iran a demandé un briefing d’urgence au Conseil de sécurité, décrivant les attaques comme des violations flagrantes du droit international et des traités protégeant les missions diplomatiques.
Précautions israéliennes
En Israël, où l’on refuse de commenter l’attaque, une alerte a été émise pour renforcer la sécurité des ambassades à travers le monde. Les missions diplomatiques israéliennes, déjà en état d’alerte depuis le 7 octobre, vont intensifier leurs mesures de sécurité après l’assassinat du général iranien à Damas.
La réponse régionale et le spectre de la rétorsion
La frappe a été largement condamnée par plusieurs États arabes et musulmans, tandis que le Hezbollah prévient qu’Israël paiera pour la mort de hauts responsables de la Garde révolutionnaire iranienne, affirmant que cette action ne restera pas impunie.
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