Dans une période de tensions croissantes, le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran a annoncé avoir capturé un navire de commerce lié à Israël. Selon les informations de l’agence Tasnim, cet incident s’est produit près du détroit stratégique d’Hormuz. L’agence a indiqué que le navire, sous pavillon portugais et associé au groupe Zodiac, propriété du businessman israélien Eyal Ofer, a été dirigé vers les eaux territoriales iraniennes.
Le navire, identifié comme le “MSC Ariane”, a été arraisonné par une opération militaire déployée par la marine du Corps des Gardiens. Les autorités britanniques de la marine commerciale ont confirmé la prise de contrôle du navire à environ 50 milles marins au nord-est du port d’Al Fujairah aux Émirats Arabes Unis, sans toutefois préciser les autorités responsables de cette action.
Associated Press a rapporté avoir vu une vidéo où l’on peut voir une opération héliportée déployant des soldats armés sur le navire. Un membre de l’équipage y est entendu demandant à ses collègues de se réfugier.
La dernière localisation connue du navire était en face de Dubaï, se dirigeant vers le détroit d’Hormuz, avec une cessation de ses données de localisation, une pratique courante pour les navires israéliens naviguant dans la région.
La réaction israélienne ne s’est pas fait attendre
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Haggari, a averti que l’Iran “subirait les conséquences” en cas d’escalade supplémentaire. “Israël est en haute alerte… Nous sommes prêts à répondre à toute agression iranienne supplémentaire,” a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’Israël, avec ses alliés, prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger son peuple.
Cette action intervient dans un contexte de détérioration des relations entre l’Iran et l’Occident, notamment après l’attaque de la consulat iranien en Syrie, pour laquelle Téhéran blâme Israël.
Le commandant de la marine du Corps des Gardiens de la révolution a récemment signalé que la présence israélienne aux Émirats constituait une menace pour l’Iran, mentionnant la possibilité de fermer le détroit d’Hormuz si nécessaire.
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