On ne les verra sans doute jamais sur un ring – cage est le mot qui convient – pour solder leurs différends, mais le fait qu’Elon Musk et Mark Zuckerberg aient proposé de se mesurer physiquement dans un combat en dit long sur la rivalité entre les deux génies de la tech. Jusqu’ici Musk touchait presque à tout mais ne s’approchait pas des plates bandes de Zuckerberg, fondateur et patron de Meta (Instagram et Facebook). Les choses ont changé quand l’homme le plus riche de la planète a jeté son dévolu sur Twitter…
Cette affaire a donné des idées à l’artisan du réseau social le plus célèbre du monde, Facebook. Zuckerberg veut à son tour se payer une plateforme sociale spécialisée dans le texte, une façon de concurrencer ouvertement Twitter. Il ne manquerait plus qu’il se lance lui aussi dans la voiture électrique, la conquête spéciale, etc., comme Musk.
En tout cas depuis que le patron de Meta a dévoilé ses nouvelles ambitions le fondateur de Tesla monte régulièrement au front sur Twitter pour démolir Zuckerberg. Au point qu’il y a quelques jours Elon Musk a posté ceci sur son compte : «Je suis prêt pour un combat en cage, LOL», en faisant allusion à la cage dans laquelle s’affrontent les combattants de MMA…
Sauf que Zuckerberg est un fan d’arts martiaux et il n’est pas rare qu’il poste des vidéos de combats. Il a répliqué à son rival le mercredi 21 juin, sur Instagram, avec une capture d’écran du court texte d’Elon Musk accompagné de la réponde «Envoie-moi le lieu». L’affaire a déchaîné les passions dans les réseaux sociaux et les paris ont fusé, mais pas à l’avantage de l’homme le plus fortuné de la planète.
Rappelons que les deux hommes ne sont d’accord sur rien : orientations politiques, intelligence artificielle, grands choix de société… Mais là le fait d’envisager de rivaliser avec Twitter met le bras de fer à un autre niveau. Musk, qui a décaissé 44 milliards de dollars pour ce réseau social, ne veut pas entendre parler de concurrent…
Il est vrai que l’achat de l’oiseau bleu a vite viré au cauchemar et est devenu un gouffre financier dont le milliardaire ne voit pas le bout. Les licenciements massifs pour requinquer la boîte et la fin de toute censure, même pour les conspirationnistes, ont terni la réputation de Twitter et fait fuir les annonceurs. Mais Musk, qui était dernièrement en France pour les besoins du salon international Paris VivaTech, a déclaré que la tempête est terminée et que les recettes publicitaires reviennent.
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