Monde

États-Unis – Projet Canary : l’outil de surveillance ciblant les activistes pro-palestiniens

Partager

Le “Projet Canary”, initié en 2014, constitue une base de données recensant les informations sur les étudiants et professeurs des universités américaines, accusés de positions anti-israéliennes.

Cette initiative a entraîné des répercussions significatives sur la vie académique et professionnelle des personnes répertoriées.

Dossiers et conséquences

Ces dossiers, alimentés notamment via les réseaux sociaux, ont servi à exclure des étudiants de leur cursus et à prévenir les employeurs potentiels, mettant en péril leur avenir professionnel.

Les autorités israéliennes se servent également de ces données pour interpeller les activistes lors de leurs visites en Israël.

La Liste noire et ses effets

Le site du Projet Canary comporte une liste exhaustive d’individus ciblés pour leur soutien à la cause palestinienne. Ces derniers peuvent toutefois tenter de se faire retirer de cette liste en publiant des articles d’excuse, une pratique controversée qui soulève des questions d’éthique et de liberté d’expression.

Financements et ombres

Des questions se posent autour de la légitimité et de la transparence du Projet Canary, qui, malgré son statut d’organisation à but non lucratif, n’est pas enregistré conformément aux lois fiscales américaines.

Les révélations concernant ses sources de financement ont mené certains bailleurs de fonds à suspendre leur soutien.

Réactions et conséquences

La divulgation des opérations et des soutiens financiers a provoqué un retournement de situation, avec l’annonce de l’arrêt du financement par des acteurs majeurs.

Cela n’a toutefois pas mis fin aux activités du projet, laissant entendre que d’autres sources de financement, encore méconnues, pourraient prendre le relais.

Laissez un commentaire