Les États-Unis et l’Ukraine ont franchi une étape clé vers un règlement du conflit en Ukraine lors d’une réunion tenue à Djeddah, en Arabie saoudite, sous l’égide du prince héritier Mohamed ben Salmane.
À l’issue de cette rencontre, les deux délégations ont publié une déclaration conjointe affirmant leur engagement en faveur d’un processus de paix durable.
Un cessez-le-feu temporaire de 30 jours accepté par l’Ukraine
L’un des points majeurs de cette réunion est l’acceptation par l’Ukraine d’un cessez-le-feu temporaire de 30 jours, qui pourrait être prolongé si la Russie accepte et applique simultanément les mêmes conditions. Cette annonce marque un tournant dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou depuis 2022.
Les États-Unis ont rétabli leur soutien militaire et leur coopération en matière de renseignement avec l’Ukraine, après une période de pause, renforçant ainsi leur engagement auprès du pays en guerre.
Une implication américaine dans les négociations avec la Russie
Washington a déclaré son intention de communiquer directement avec Moscou pour faire avancer ce plan de cessez-le-feu et encourager un engagement réciproque de la Russie. L’Ukraine, de son côté, insiste pour que ses partenaires européens soient impliqués dans le processus de négociation afin de garantir un accord durable.
Par ailleurs, les délégations ont abordé des mesures humanitaires, notamment l’échange de prisonniers de guerre, la libération de civils détenus et le retour des enfants ukrainiens déplacés de force.
Un partenariat économique stratégique pour l’Ukraine
Un autre point clé de l’accord porte sur la coopération économique entre Washington et Kiev. Les deux pays se sont engagés à finaliser rapidement un accord sur l’exploitation des ressources minérales stratégiques de l’Ukraine, un secteur clé pour le renforcement de son économie et de sa sécurité à long terme.
Cet engagement marque une nouvelle phase dans la relation entre les États-Unis et l’Ukraine, alors que la guerre continue de peser lourdement sur la stabilité de la région. Reste à savoir si la Russie répondra favorablement à cette ouverture vers la paix.
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