Les négociations avec le FMI avancent, mais le problème c’est que sur quoi repose tout l’édifice – les réformes – n’ pas été validé par l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail). D’après des sources proches de cette affaire, il en sera justement question très prochainement, à travers une réunion 5+5 durant laquelle le dossier de la réforme sera sur la table…
Nos sources ont confié à Tunisie Numérique que le gouvernement de Najla Bouden va demander à la centrale syndicale d’apposer sa signature sur les réformes. Noureddine Taboubi et les siens vont demander en échange le retrait définitif de la fameuse circulaire numéro 20, l’application immédiate de tous les accords paraphés avec le gouvernement de Hichem Mechichi – autant dire des dépenses publiques en vue alors que le FMI a dit stop – et enfin l’inclusion de la validation des réformes dans un vaste plan qui englobe toute la politique et sociale du gouvernement pour les prochaines années…
Ce dernier point figurait déjà parmi les 3 conditions posées par Taboubi et compagnie pour avaliser le virage de la réforme. Mais voilà, depuis que la demande a été posée sur le bureau de Bouden, le 4 février dernier, rien n’a bougé dans ce sens. L’UGTT revient donc à la charge. On verra si elle aura plus de succès cette fois…
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