Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu speaks as he opens the weekly cabinet meeting at his Jerusalem office on March 17, 2019. (Photo by Ariel Schalit / POOL / AFP)
Le mois de mars a vu le déficit budgétaire d’Israël s’envoler à 15 milliards de shekels (plus de 4 milliards de dollars), marquant une augmentation considérable par rapport au déficit de 2.7 milliards de shekels (environ 720 millions de dollars) enregistré à la même période l’année précédente.
Pressions financières en temps de guerre
Ce déficit témoigne des pressions financières auxquelles est confrontée Israël face aux défis économiques exacerbés par le conflit en cours à Gaza. Selon le ministère des Finances israélien, le déficit cumulé depuis le début de l’année a atteint 26 milliards de shekels (plus de 7 milliards de dollars), contrastant fortement avec le surplus cumulé de 14.2 milliards de shekels (3.8 milliards de dollars) durant la même période de l’année précédente.
Coût de la guerre
L’augmentation des dépenses liées à la guerre contre Gaza est l’une des principales raisons de ce déficit budgétaire. Le ministère estime que les dépenses de guerre ont atteint 27.6 milliards de shekels (environ 7.5 milliards de dollars) depuis le début de l’année, avec des coûts cumulés depuis le début du conflit s’élevant à 52.5 milliards de shekels (14.2 milliards de dollars).
Mesures économiques face à l’incertitude
Face à cette situation d’incertitude géopolitique, la Banque centrale d’Israël a choisi de maintenir son taux d’intérêt directeur à 4.5%. Malgré un redressement progressif de l’activité économique et du marché du travail, le conseil d’administration met en garde contre une augmentation de la prime de risque du marché, reflet d’une incertitude géopolitique accrue.
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