Le président de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections), Farouk Bouasker, a dit beaucoup de choses ce jeudi 16 juin sur le référendum. Mais ce qu’on retient surtout ce sont les garanties sur les libertés avant et au cours du scrutin. Il a déclaré à la Radio nationale que les positions des membres de l’ISIE ont été mal comprises et que l’instance n’est ni un tribunal ni un organe du ministère public, et qu’en conséquence elle refuse d’être perçue comme une police politique…
«Aucun membre n’a dit que l’ISIE traînera devant la justice certaines personnes (…). Tout le monde peut prendre part à la campagne. Il suffit juste de présenter une déclaration et non une demande d’autorisation. L’IISE n’exigera pas de connaitre les opinions politiques de la partie qui veut participer à la campagne sur le référendum (…). Il n’y a aucune intention de brider la liberté acquise depuis 2011 (…). Nous n’allons pas demander aux gens de dévoiler ce qu’ils pensent de la Constitution», a martelé le patron de l’ISIE…
C’est on ne peut plus clair et surtout ça a le mérite de dissiper les mauvais bruits autour des tendances répressives de la nouvelle instance. Par ailleurs ça a le mérité de rassurer les partenaires étrangers. Rappelons que l’ISIE était un des points saillants du rapport de la Commission de Venise dont les conclusions ont été très mal encaissées par le chef de l’Etat, Kais Saied…
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