L’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins a appelé le mardi 11 mai 2021, à la mise en œuvre effective et sérieuse de la loi n ° 58 de l’année 2017 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, et d’allouer le budget adéquat afin de diriger les programmes et les politiques pour limiter la propagation de cette pratique dangereuse.
À cet égard, l’organisation a appelé à l’activation du procès-verbal de l’accord du 3 mars 2021, notamment le cinquième point relatif à la sécurisation des établissements de santé et au traitement injonctif des agressions contre les jeunes médecins.
Dans un communiqué, elle a également appelé à la nécessité de condamner le mari de Refka Cherni, pour homicide volontaire ainsi que tous ses complices indifférents à la plainte portée par la victime en date du 07 mai, pour violence conjugale. Une plainte, bien qu’appuyée d’un certificat médicale de 21 jours, a été abandonnée suite aux pressions exercées sur la victime.
En effet, l’assassin est un agent de la garde national au Kef. Ce dernier a tué sa jeune épouse le 9 mai avec son pistolet de fonction.
D’autre part, l’organisation a évoqué l’attaque ” violente” contre deux femmes médecins dans un hôpital de Bab Saadoun et l’agression verbale et physique dont le Dr Khouloud Cherni a été victime hier, lundi mai. 10, 2021, alors qu’elle exerçait ses fonctions au service de Pédiatrie de l’hôpital universitaire Farhat Hached.
Le syndicat a, en outre, considéré ces incidents comme une expression claire des conséquences du phénomène d’impunité qui sévit dans la société et du fait de l’échec du système au pouvoir et de son déni de ses engagements et sa procrastination quant à la mise en œuvre des lois protégeant les femmes.
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