Persécuté par le régime de Téhéran, le cinéaste iranien a tenu un discours très politique lors de la remise de son prix au 78e Festival de Cannes pour un film qui est une attaque directe contre « le régime autoritaire iranien ».
Jafar Panahi qui a reçu le 24 mai la Palme d’or du 78e Festival de Cannes pour Un simple accident, a été condamné en 2010 à vingt ans d’interdiction de tourner et de voyager. Auteur, depuis, de nombreux films tournés clandestinement et enfin à nouveau libre de ses mouvements”.
“Le film de Panahi, son premier depuis sa sortie de prison en 2023, est un thriller qui suit un ancien prisonnier politique qui kidnappe un homme qu’il croit être son tortionnaire, puis débat avec d’autres dissidents pour savoir s’il doit le tuer ou lui pardonner.”
“Nous sommes là avec ceux qui souffrent, non pas pour des raisons politiques, mais pour l’humanité”, a déclaré la présidente du jury au moment de remettre son prix à Jafar Panahi. Le cinéaste iranien de 64 ans a eu des mots sans équivoque lors de son discours : “Le plus important est notre pays et la liberté de notre pays. Arrivons à ce moment, ensemble, où personne n’ose dire ce qu’on doit porter, ce qu’on doit faire ou non.”
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