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France : 14e déchéance de nationalité en 2024 pour des faits inédits, le 2e Franco-Marocain en 2 mois

France : 14e déchéance de nationalité en 2024 pour des faits inédits, le 2e Franco-Marocain en 2 mois

La solution est radicale…, comme le sont du reste ceux que la République française ne peut plus récupérer et qui seront d’éternels dangers en son sein. C’est le cas de celui qui a signé la toute première attaque terroriste en prison, Bilal Taghi, un binational. Il a été condamné en 2019 à 28 ans de réclusion pour avoir essayé de tuer deux surveillants de la prison d’Osny (Val-d’Oise) ; il a été déchu de la nationalité française, d’après un décret publié dans le Journal officiel ce mercredi 7 août.

Par décret en date du 5 août 2024, sur l’avis conforme du Conseil d’État, est déchu de la nationalité française: M. Bilal TAGHI“, précise le texte.

Le 4 septembre 2016 cet individu de 32 ans, qui détient aussi la nationalité marocaine, s’en était pris, avec un couteau artisanal, à deux surveillants de la prison d’Osny en signe d’allégeance à l’organisation terroriste Daech. L’homme avait agi alors qu’il purgeait une peine de prison de 5 ans après un départ pour la Syrie qui avait capoté.

Bilal Taghi, qui a vu le jour dans les Ardennes, avait 24 ans au moment de la tentative de meurtre. Il avait reconnu sans difficulté avoir tenté d’assassiner un représentant de l’État français au nom de Daech, et avait ajouté qu’il récidiverait à la première “occasion“. Pourtant durant son procès il a affirmé avoir divorcé avec la doctrine funeste de l’Etat islamique. Ce qui bien entendu est invérifiable et peut au contraire cacher une manipulation pour passer entre les gouttes et recommencer à la première opportunité.

Cette tentative de meurtre, dans une “unité dédiée” à la déradicalisation, avait profondément choqué l’administration pénitentiaire et l’avait poussée à réviser complètement la façon de gérer les prisonniers radicalisés. Cet acte est pour beaucoup dans la suppression des unités pénitentiaires spécialisées, à la place on a installé des “quartiers d’évaluation de la radicalisation” (QER), taillés pour repérer toute manifestation de radicalisation. Actuellement il y a 6 en France.

Rappelons qu’en juin dernier un autre Franco-Marocain de 34 ans, Miloud Maalmi, né à Strasbourg, avait été déchu de sa nationalité après une condamnation à 7 ans de prison. L’homme était allé guerroyer en Syrie, au nom de la guerre sainte, le djihad ; il avait aussi fricoté avec les auteurs de l’attentat du Bataclan, lequel avait causé 90 décès le 13 novembre 2015 à Paris…

Bilal Tagh s’ajoute donc aux 13 djihadistes déchus de leur nationalité française depuis le début de l’année alors qu’on en a dénombré 11 en 2023. La République ne transige plus avec les loups, elle frappe et coupe net.

 

 

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