Les promesses des “100 jours d’apaisement” décrétés par le président Emmanuel Macron ont-elles convaincu ? Les gages donnés publiquement par sa Première ministre Elisabeth Borne ont-ils séduit ? Les syndicats avaient dit qu’ils réfléchiraient à l’offre de paix de l’exécutif après le barouf du 1er mai. La CGT (Confédération générale du travail) donne le ton ce vendredi 28 avril en revendiquant des coupures de courant dans plusieurs mairies de la région Île-de-France…
L’information a été confirmée par Enedis. La deuxième force syndicale a sévi dans des mairies du sud-ouest de la région qui «soutiennent la réforme des retraites». Le communiqué évoque des «opérations de sobriété énergétique auprès d’une quinzaine de mairies» administrées par Les Républicains (LR, la droite) et la Renaissance (la majorité gouvernementale) qui, «par leur couleur politique, soutiennent la réforme des retraites».
Le distributeur Enedis a fait état de «coupures volontaires (…) constatées ce jour dans plusieurs mairies» de la région, indiquant que l’entreprise «dépose systématiquement plainte en cas d’acte illégal visant les infrastructures», rapporte Le Point.
«Nous faisons intervenir rapidement des équipes de techniciens afin de rétablir au plus vite la situation pour les clients», a précisé le gestionnaire du réseau de distribution. Par ailleurs d’après la CGT, 200 sites en Île-de-France, dont des hôpitaux, des bibliothèques, des collèges et des associations d’intérêt général ont des «compteurs qui n’enregistrent plus leur consommation», ce qui de fait suspend la facturation…
Les tourments des autorités ne devraient pas s’arrêter là, d’ici ce 1er mai et au-delà, sans parler du front politique, incandescent. On verra ce que sortira Macron de son chapeau pour faire taire la grogne sociale et syndicale…
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