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France-Affaire Abad : Matignon avoue qu’il savait pour le viol puis rétropédale, ça fait tache

France-Affaire Abad : Matignon avoue qu’il savait pour le viol puis rétropédale, ça fait tache

Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin – tous deux rempilent dans le gouvernement d’Élisabeth Borneet tous les autres. Et maintenant le ministre des Solidarités, Damien Abad et pas pour des bricoles : On parle d’affaires de viols présumés. Le moins qu’on puisse dire est que les mandats du président français, Emmanuel Macron, auront été marqués par les allers-retours de ses ministres devant les tribunaux. Et le plus terrible dans l’affaire Abad c’est que les services de la Première ministre ont défendu au départ qu’ils ignoraient tout des turpitudes présumées du ministre des Solidarités. Matignon a avoué qu’il savait avant de rétropédaler…

Mediapart a lâché la bombe samedi dernier. Damien Abad était accusé de viol par deux femmes. Le journal, qui a fouillé durant plus d’un an, a découvert qu’une plainte a même été déposée en 2012 et en 2017, par la même femme ; toutes deux ont été classées sans suite. Mais l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique avait été saisi par la deuxième victime présumée…

Contactés hier mardi 24 mai par BFM TV, la présidence de la République et le Premier ministère  a reconnu avoir pris connaissance de la plainte classée sans suite, mais c’est un article du magazine people Closer sorti en 2017 qui les aurait informés. Par ailleurs le nom de l’ex-président du groupe parlementaire des Républicains n’était pas mentionné dans cet article, dit l’exécutif, qui soutient qu’il ne savait rien du contenu de la plainte ni du signalement d’une deuxième femme.

Patatras, Matignon revient sur ses déclarations dans la soirée. Le cabinet d’Élisabeth Borne avance finalement qu’il a été mal compris et que la Première ministre ne savait rien, ni pour la plainte et ses motifs ni pour le signalement. “La ministre n’avait pas connaissance des faits avant la nomination de M. Abad. Elle en a pris connaissance dans l’article de Mediapart samedi soir“, a affirmé Matignon. Très étrange quand on sait que l’Élysée maintient sa ligne de défense…

Élisabeth Borne entame sa mission dans la pire des situations, à quelques semaines des législatives (en juin prochain). Du main bénit pour les adversaires de Macron, notamment Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour…

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