Dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 aussi connue sous le nom de l’affaire Bettencourt, les magistrats ont décidé, en 2013, de mettre sur écoute l’ancien président, Nicolas Sarkozy.
Le juge Serge Tournaire s’est apperçu que Sarkozy utilisait une ligne « secrète » prépayée ouverte sous le nom de Paul Bismuth par son avocat Thierry Herzog.
Suite aux informations recueillies de leurs conversations, l’affaire des écoutes de Paul Bismuth a été entamée. Le procès de l’ancien président Nicolas Sarkozy pour « corruption active » et « trafic d’influence » s’est ouvert le 23 novembre 2020 devant la 32ème chambre du tribunal judiciaire de Paris.
Il est, en effet, accusé d’avoir scellé un « pacte de corruption » avec l’avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert en vue d’obtenir des informations secrètes sur la procédure judiciaire Bettencourt, et cela en échange d’un « coup de pouce » pour lui obtenir un poste prestigieux à Monaco. Tous les deux ont toujours démenti les faits reprochés.
Le procès de l’affaire des écoutes se prolongera jusqu’au 10 décembre pour juger tous les inculpés. Pendant la séance de ce lundi, 07 décembre 2020, Sarkozy a tenté de convaincre le tribunal de son innocence et a martelé qu’il n’a « jamais trafiqué » de sa vie. Dans cette affaire, « Sarko » risque d’être condamné à 4 ans de prison dont deux ferme.
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