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France : Cet incroyable raté étatique pourrait causer des drames cet hiver

France : Cet incroyable raté étatique pourrait causer des drames cet hiver

Le gestionnaire du réseau électrique RTE a déjà ébruité la semaine dernière le risque “élevé” de délestages et coupures de courant en janvier prochain. À cela pourrait s’ajouter l’impossibilité de joindre les secours en cas de pépin, un scénario terriblement angoissant, surtout pour les personnes âgées, les malades et autres personnes vulnérables…

Cet hiver décidément ne sera pas comme les autres. Les antennes-relais n’étant pas classées infrastructures sensibles et prioritaires, les services de secours seront aussi impactés par les éventuelles coupures d’électricité, rapporte Europe 1 ce mercredi 23 novembre. Les pompiers, le Samu ou encore la police pourraient tout simplement être injoignables.

En effet les 60 000 antennes-relais disséminées partout en France, qui fonctionnent avec de l’électricité, ne sont pas toutes équipées de batteries de secours ; et même pour celles qui le sont l’autonomie n’excède pas une demi-heure alors que les délestages pourraient prendre deux heures. Pour que chaque antenne continue de fonctionner en cas de coupure de courant il faudrait la seconder avec un matériel lourd qu’il est impossible de déployer partout d’ici janvier 2023.

À noter que quand un délestage se produit, RTE évalue les besoins et renvoie la balle à Enedis ; c’est ce dernier qui identifie les coupures d’électricité par zones de près de 100 000 habitants. C’est là que les antennes-relais peuvent être impactées. “On peut dans certains cas retrouver sur certaines zones géographiques des ruptures de communication“, admet le chef de l’agence de conduite régionale Enedis en Centre-Val-de-Loire. Autre handicap : Les antennes ne se rebranchent pas automatiquement et il faut souvent une action humaine.

Des problèmes qu’on aurait pu éviter car les opérateurs relancent les autorités depuis février 2022 pour classer les antennes-relais dans la catégorie sites prioritaires. Les services étatiques sont maintenant pris de court, devant une urgence compliquée par le fait que le réseau téléphonique de secours est éparpillé sur tout le territoire français.

Rappelons que la liste des sites prioritaires est fixée par un arrêté datant du 5 juillet 1990. Les hôpitaux, les prisons, l’éclairage public et les sites militaires en font partie, mais pas le réseau téléphonique. Alors que les téléphones portables se sont imposés comme le premier outil pour joindre les services de secours.

 

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