Après moult tracas et des boulettes médiatiques qui lui ont coûté très cher dans les intentions de vote, le trublion de l’extrême droite monte sur le marché prédictif présidentiel Hypermind-«Le Point», au point de se positionner en numéro 2, après le président sortant, Emmanuel Macron. À moins de deux mois du premier tour du scrutin présidentiel, 15% des sondés sont d’avis que Zemmour a de réelles chances de l’emporter au second tour. Valérie Pécresse, candidate de la droite – Les Républicains – est désormais à la troisième position, avec 12% de chances de rafler le second tour. Mais c’est surtout Marine Le Pen qui déchante, avec à peine 5%…
Macron semble inatteignable avec 59% de chances d’être réélu (il a aussi 41% de chances de ne pas l’être) d’après le marché prédictif présidentiel Hypermind-“Le Point“, en dépit de l’érosion des intentions de vote dans le dernier sondage. Par contre à gauche c’est la soupe à la grimace, le moins qu’on puisse dire est que l’irruption de Christiane Taubira en a rajouté à la cacophonie et à la défiance ambiantes : Personne parmi les prétendants n’a plus de 2% de chances de triompher à la présidentielle, rapporte Le Point ce mardi 15 février…
Paradoxalement quand on regarde les dernières intentions de votes au premier tour, Marine Le Pen est toujours deuxième derrière Macron (aux alentours de 17 %), puis vient Pécresse (15 %), ensuite Zemmour (14 %)…
Ce dernier, à qui on reproche d’être obsédé par l’immigration et de négliger l’économie, a décidé de travailler son statut de présidentiable. Il a fait part sur Twitter de sa visite chez Ledger, ténor français de la sécurisation des crypto-actifs. Il faut croire que cette descente a inspiré l’ancien polémiste et il a partagé ses solutions pour doper l’univers des cryptomonnaies :
1e proposition : il faut donner à ceux qui détiennent des crypto-actifs la possibilité de baisser leur fiscalité «en réinvestissant leurs gains dans l’économie réelle».
2e proposition : «mettre fin à l’enfer administratif pour les professionnels du secteur des cryptomonnaies, notamment à cause de la surtransposition européenne».
3e proposition : pour les NFT (Non Fungible Tokens), Zemmour envisage de leur réserver un régime fiscal ad hoc pour l’imposition de leur cession, «en fonction de leur actif sous-jacent en les excluant expressément du régime de plus-value sur actifs numériques».
4e proposition : le candidat à la présidentielle projette de «favoriser l’émergence de stablecoins euro par le secteur privé européen sans attendre le projet d’euro numérique porté par la Banque centrale européenne (BCE)», pour empêcher à des «entités extra-européennes» de contrôler totalement les stablecoins et cryptomonnaies.
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