Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de la gauche française, a livré un discours incisif et riche en critiques à l’encontre du gouvernement actuel et de ses alliés.
Avec un style passionné et des attaques ciblées, il a abordé des sujets allant de la pauvreté à l’égalité en passant par les relations internationales.
Une dénonciation de la pauvreté et des réformes sociales
Mélenchon a ouvert son discours en attaquant le silence de François Bayrou sur la pauvreté en France. « Il y a 9 millions de personnes pauvres dans notre pays », a-t-il rappelé, critiquant la réforme du RSA qu’il qualifie de « travail forcé ».
Selon lui, le Parti Socialiste a trahi ses engagements, ce qui a poussé son mouvement à hausser le ton pour ne pas être assimilé à des « menteurs ».
Liberté, égalité, fraternité : un message universel
Avec une ferveur républicaine, Mélenchon a réaffirmé les valeurs fondatrices de la République française : « Liberté, égalité, fraternité ». Il a salué les quartiers populaires comme « la première force antiraciste », soulignant l’importance de la diversité et de la créolisation dans la construction de l’identité française.
Abordant les accusations d’antisémitisme parfois dirigées contre son camp, il a clarifié : « Nous ne confondons pas l’antisémitisme avec le refus de la politique de M. Netanyahu. »
Critiques acerbes envers Macron et Bayrou
Mélenchon a énergiquement critiqué Emmanuel Macron et François Bayrou, les rendant responsables des difficultés dans les écoles et les hôpitaux. Il a promis que son mouvement voterait une motion de censure dès la présentation du budget par Bayrou, allant jusqu’à demander la destitution de Macron.
« Le droit de destituer le chef de l’État est dans notre Constitution », a-t-il affirmé.
Une vision internationale et des accusations lourdes
Sur le plan international, Mélenchon n’a pas épargné les grandes puissances. Il a dénoncé les menaces de Donald Trump et les actions de Vladimir Poutine, tout en critiquant le silence des dirigeants face aux massacres en Palestine : « Les Palestiniens sont la figure des sans-droits, des méprisés, des massacrés. »
Des infrastructures en déclin : un cri d’alarme
Mélenchon a également dénoncé l’état des infrastructures publiques, prenant l’exemple de la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, devenue une friche, et des hôpitaux et écoles délabrés. « Où sont les responsables de cette situation ? Qu’ils comparaissent devant le peuple ! ».
Clôturant son discours, Mélenchon a appelé à une renaissance de la lutte sociale et de la solidarité. « Ce qui faisait avancer notre société, c’était la reconnaissance de l’égalité entre les individus. Cela nous faisait penser que demain serait meilleur. »
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