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France : La dernière arme de Pécresse et Jacob pour bloquer le bulldozer Macron

France : La dernière arme de Pécresse et Jacob pour bloquer le bulldozer Macron

La droite est très énervée en ce moment. Très énervée parce que rien ne semble pouvoir empêcher le président sortant, Emmanuel Macron, de rempiler pour un second mandat. Alors le camp de Valérie Pécresse fait feu de tout bois pour tenter de bloquer le bulldozer Macron. La dernière trouvaille de la droite : le locataire du palais de l’Elysée profite à fond des moyens de l’Etat pour muscler sa campagne électorale…

Bon, l’argument est un peu spécieux et éculé. Tous les prédécesseurs de Macron, depuis Jacques Chirac, ont essuyé les mêmes critiques, celles qu’on débite quand toutes les autres armes se sont enrayées. Il faut dire aussi que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, y est allé un peu fort en assénant qu’il voit “peu de différences entre Emmanuel Macron et Valérie Pécresse“. Entendez par là que Macron ne grille pas plus l’argent des contribuables pour “se vendre” que Pécresse. La droite évidemment ne pouvait pas laisser passer cette provocation…

Pécresse, qui manifestement n’a pas digéré le dernier coup de Macron, a déclaré ce mercredi 12 janvier sur France 2 : “On a un président candidat, un candidat en réalité, qui vient à Nice avec les moyens de l’État, du contribuable, pour annoncer un programme présidentiel à horizon 2030”. Elle fait allusion à la virée du président sortant sur les terres de la droite lundi dernier. Elle a juste oublié d’ajouter que son ancien patron et ancien chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, lui aussi faisait campagne avec les deniers public, et très copieusement !

Il est vrai que la grande offensive de Macron sur le volet de la sécurité a coupé l’herbe sous le pied de Pécresse et compagnie, et ne leur que très peu de biscuits pour leur campagne électorale. Une annonce de 15 milliards d’euros sur 5 ans pour renforcer la sécurité des Français, que peut bien dégainer la droite à côté ? Cet argent c’est bien celui des contribuables et le président presque candidat fait ouvertement campagne avec, mais c’est une affaire inextricable et à chaque élection elle est sur la table…

En tout cas Christian Jacob, le chef de file des Républicains, joue crânement sa chance – qui frôle zéro et Jacob le sait pertinemment – en déposant une plainte contre le chef de l’Etat à la Commission nationale des comptes de campagne. A elle d’essayer de démêler ce qui relève des activités du président de la République et ce qui relève des actions du candidat à l’élection, et doit par conséquent être mentionné sur les dépenses de campagne. Je vous laisse imaginer la difficulté de la tâche…

 

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