Gabriel Attal delivers his speech after the handover ceremony, Tuesday, Jan. 9, 2024 in Paris. Gabriel Attal was named as France's youngest-ever prime minister, as President Emmanuel Macron seeks a fresh start for the rest of his term amid growing political pressure from the far right. (Ludovic Marin, Pool via AP)/PAR132/24009522198449/POOL PHOTO/2401091535
Dans une récente allocution, le Premier ministre français Gabriel Attal a évoqué les risques d’« entrisme islamiste » en France, notamment dans le milieu éducatif. Ces déclarations ont suscité une vive réaction de la part de la Grande Mosquée de Paris, qui exprime son inquiétude quant à la généralisation de tels propos.
Selon la Mosquée, de telles affirmations, formulées sans preuves tangibles, risquent de stigmatiser indûment la communauté musulmane du pays, mettant ainsi en péril l’unité nationale.
Un appel au discernement et à l’inclusion
Dans un communiqué, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, interpelle directement Gabriel Attal et le gouvernement français. Il les invite à faire preuve de discernement dans leurs discours, surtout en cette période sensible sur le plan électoral. Il rappelle que la stigmatisation alimente la division et va à l’encontre des efforts d’éducation, de prévention et de cohésion sociale.
Des suggestions pour une approche équilibrée
La Mosquée propose également au Premier ministre de se pencher sur des exemples positifs de l’intégration, tels que les performances remarquables d’élèves issus de l’immigration en France qui surpassent la moyenne de l’OCDE, notamment en mathématiques, dans des pays comme le Canada ou le Royaume-Uni.
Ces cas mettent en lumière l’importance d’une approche nuancée pour éviter toute stigmatisation ou discrimination.
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