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France : La trouvaille de Nicole Belloubet pour sauver les élèves radicalisés, des classes spéciales

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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, armé de “sa” nouvelle Loi sur l’immigration, se charge d’expulser en un temps record les étrangers radicalisés ; la nouvelle ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, elle se charge des petits français radicalisés. Elle pense qu’elle peut les sauver. Comment ? En instaurant un suivi très spécifique pour ces élèves à la dérive, par exemple une classé spéciale pour mieux appréhender ce fléau lequel, a dit la ministre la semaine dernière, touche 500 élèves dont 160 dans le «haut du spectre»…

Nicole Belloubet a tenu ces propose ce lundi 26 février sur France 2. «Nous souhaitons mettre en place un suivi encore plus fin qui pourra peut-être aller jusqu’à une prise en charge de l’élève dans des classes spécifiques. C’est cela que nous sommes en train de construire», a affirmé la ministre dans l’émission Télématin. «Nous cherchons la manière et le périmètre que [ces classes] pourraient recouvrir», a-t-elle ajouté.

«J’ai déjà vu au ministère de la Justice le suivi de jeunes radicalisés et qui, parfois, donne des résultats de déradicalisation extrêmement satisfaisants (…). C’est un peu ça que nous souhaitons mettre en place», a dit par ailleurs la ministre. Les élèves radicalisés ou qui émettent des signes inquiétants sont «suivis de très près (…) dès que nous avons un doute», a-t-elle indiqué…

«Nous suivons vraiment avec attention leur comportement en classe et s’il y a des difficultés, nous pouvons aller jusqu’à un certain nombre de procédures disciplinaires», souligne Mme Belloubet, en insistant sur le fait que la radicalisation des élèves a un large éventail qui va des petits dont la famille est radicalisée à ceux qui ont déjà perpétrés des «actes qui ne respectent pas certaines valeurs de la République».

Après les déboires de l’ex-ministre de l’Education, Amélie Oudéa-Castéra, emportée par le tollé autour de l’école privée de ses enfants, son successeur devait trouver quelque chose pour se démarquer et surtout un thème qui pour une fois met tout le d’accord, même les très irritables syndicats de l’enseignement. Ce sera les remèdes face à la radicalisation des élèves, une affaire qui préoccupe les autorités…

Jusqu’ici tout ce qui a été tenté est tombé à plat : le “flicage” des élèves musulmans qui s’absentent durant les fêtes religieuses, l’interdiction stricte de l’abaya et du qamis à l’école, etc. On verra si Mme Belloubet aura de meilleurs résultats que ses prédécesseurs. Incontestablement c’est un des grands défis du siècle et pas seulement pour la France.

 

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