Le tout nouveau Premier ministre Gabriel Attal va faire ce qu’il a fait quand il était ministre des Comptes publics puis de l’Education nationale : Foncer, exactement comme le président Emmanuel Macron. Des résultats tangibles et rapidement, c’est d’ailleurs pour cela que le chef de l’Etat l’a choisi et c’est la seule manière de faire face aux poids lourds de la majorité qui l’attendent au tournant, le couteau planqué dans le dos. Attal a pris la parole ce mardi 9 janvier lors de la passation de pouvoir avec son ex-patronne Elisabeth Borne…
L’ex-ministre de l’Education dit de sa désignation à la tête du gouvernement que c’est un symbole “d’audace et de mouvement“. Le “plus jeune président de la Ve République” a choisi “le plus jeune Premier ministre“.
A ceux qui lui reprochent son “passage éclair” au département de l’Éducation il dit qu’il s’installe à Matignon avec “la cause de l’école, (…) mère de nos batailles“. Rappelons qu’à sa nomination rue de Grenelle il avait promis “un choc des savoirs” pour les élèves. Nous verrons ce que le Premier ministre sera en mesure de faire avec tous les dossiers qui peuplent son bureau.
Par ailleurs l’ex-membre du Parti socialiste (il y a milité de 2006 à 2016 avant de filer vers En Marche! de Macron) a promis de rassembler les “forces vives du pays dès cette semaine” et de “toujours écouter et de toujours respecter les oppositions“.
Sur le plan économique il s’engage à “continuer à transformer notre économie autour de trois axes majeurs“, le premier étant “la priorité donnée au travail (…). Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler“, a asséné le nouveau Premier ministre.
Par ailleurs il a promis “la libération” de l’économie “avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises“. Enfin il a évoqué “l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer“.
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