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France : Les tourments de Macron commencent demain, Mélenchon tient son “3ème tour”

France : Les tourments de Macron commencent demain, Mélenchon tient son “3ème tour”

Prier pour avoir “un trafic normal” dans le métro, “un train sur deux” et “un bus sur trois” en Île de France, c’est tout ce que peut faire le ministre délégué en charge des Transports, Clément Beaune, face aux “fortes perturbations” annoncées pour demain jeudi. La grève décrétée à la SNCF, par la CGT, tourmentera les Français, la même CGT qui continue de bloquer les raffineries de TotalEnergies

«Il y aura de fortes perturbations qui seront sans doute très différentes d’une ligne à l’autre, il y a des lignes qui pourront être affectées», jusqu’à «un train sur deux» a indiqué le ministre ce lundi 17 octobre sur France Inter. Mais il précise que la circulation ne sera pas affectée de la même manière sur tout le territoire français. «Sans doute que le TGV sera moins affecté», a-t-il indiqué, avant d’inviter les usagers qui le peuvent à “décaler [leurs déplacements, NDLR, à “s’organiser” ou anticiper les difficultés…

À noter que ce débrayage, qui concerne aussi la RATP, a été voté jeudi dernier par la CGT, le syndicat le plus puissant de la SNCF et Sud-Rail, le troisième. Ce qu’exigent les grévistes c’est ce que réclament leurs collègues de TotalEnergies : Des hausses de salaire. Ils protestent également contre les réquisitions dans le secteur de l’énergie, édictées par le gouvernement…

Mais ce que redoutent surtout le gouvernement c’est que la grogne des cheminots fasse tache d’huile et se transforme en une vague incontrôlable qui paralysera toute l’économie. Les chauffeurs routiers ont déjà annoncé qu’ils rejoignent le mouvement demain…

Rappelons que le 6 juillet dernier, la direction de la SNCF avait plié au terme d’une journée de grève qui avait contrecarré les plans des vacanciers ; une majoration moyenne de 3,7% pour les faibles salaires et 2,2% pour les cadres avait été consentie. Il semble que l’inflation ait remis les compteurs à zéro au grand désarroi de la direction de la SNCF…

Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise (LFI), ne serait pas mécontent d’obtenir dans la rue ce qu’il n’a pas pu réaliser dans les urnes en avril 2022, en ratant de très peu la marche du second tour de la présidentielle. À l’Assemblée nationale ses troupes, au sein de la NUPES (Nouvelle union populaire écologique et sociale), multiplient les croche-pieds depuis le 5 juillet dernier au point que le président Emmanuel Macron a dégainé la menace de dissoudre le Parlement si l’opposition lui barre la route. Et de fait la route est barrée avec le rejet du projet du Budget 2023. Le passage en force – le fameux Article 49.3 – pourrait être la voie obligée, ce qui fragilisera un peu plus Macron…

 

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