Lors de la Conférence des Nations unies sur l’Océan tenue à Nice, le président français Emmanuel Macron a dévoilé des mesures concrètes pour protéger les mers, dans un contexte de crise environnementale mondiale.
– Un traité sur la haute mer entrera en vigueur début 2026
Grâce à 60 ratifications attendues d’ici fin 2025, le traité sur la biodiversité en haute mer (BBNJ) entrera en vigueur au 1er janvier 2026. Il encadrera 65 % des océans actuellement non protégés.
– Des aires marines protégées en forte hausse
Avant la conférence, seuls 8 % des océans mondiaux étaient protégés. Ce chiffre passe à 12 % après les annonces de plusieurs pays, dont la France, qui augmente ses zones protégées en Polynésie et en métropole.
– Moratoire sur les fonds marins
La France et 36 pays ont adopté un moratoire contre l’exploitation minière des grands fonds marins, riches en biodiversité mais encore largement inexplorés.
– Science et surveillance renforcées
La mission Neptune pour explorer les fonds marins et le programme Corsair d’observation par satellite seront lancés. La France accueille aussi Mercator International, une structure pour surveiller les océans en temps réel.
– Vers un transport maritime plus propre
L’Organisation maritime mondiale a validé un accord soutenu par la France pour réduire les émissions des navires et décarboner les ports.
– Mobilisation des régions côtières
Une coalition internationale des villes littorales a vu le jour pour agir localement face aux défis climatiques, de l’eau et de la biodiversité.
– Résultats concrets contre la pêche illégale
La France a intensifié son action en mer en 2024 :
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851 tonnes de poissons illégaux saisis,
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1074 km de filets confisqués,
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322 navires contrôlés.
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