Après des mois d’hésitation et de reports, Emmanuel Macron s’est finalement décidé à dévoiler, ce vendredi 2 octobre, son plan d’action contre les “séparatismes”.
Emmanuel Macron a commencé son discours en déclarant qu’il ne voulait pas tomber dans le piège de « l’amalgame entre l’Islam et le radicalisme religieux ».
Il a, cependant estimé que « l’Islam est une religion qui vit une crise aujourd’hui partout dans le monde … Y compris dans des pays où c’est la religion majoritaire », citant à cet effet l’exemple de la Tunisie.
D’après le président français, la situation en Tunisie était radicalement différente, il y a 30 ans, une manière de dire que même le pays le plus « éduqué et développé » de la région, n’a pas été épargné par les effets néfastes du fondamentalisme.
Macron a, par ailleurs, annoncé que le projet de loi de lutte contre les séparatismes qui vise principalement à lutter contre l’Islam politique et l’Islam radical sera présenté le 9 décembre prochain en conseil des ministres.
La stratégie du politicien repose sur le renforcement de la laïcité dans les milieux scolaires et associatifs, l’interdiction de l’école à domicile et la libération de l’Islam en France de toute influence étrangère.
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