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France : On ne parle que du col roulé de Bruno Le Maire, il le prend très mal

France : On ne parle que du col roulé de Bruno Le Maire, il le prend très mal

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, entendait donner l’exemple – et au passage faire un joli coup médiatique – en annonçant sur France inter qu’il allait désormais arborer un col roulé, pour aller dans le sens de la sobriété énergétique. Patatras : C’est la curée sur le col roulé du ministre, au point qu’on en oublierait presque le plan d’économie d’énergie déballé par la Première ministre Elisabeth Borne…

On ne parle plus que de la trouvaille de Le Maire et le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas du tout emballé par cette célébrité soudaine. Il a pondu un long post sur Facebook ce samedi 8 octobre pour dire tout le bien qu’il pense du «ricanement généralisé» orchestré par les «singes hurleurs».

«Chers lecteurs. Pardonnez-moi de vous déranger pour un col roulé ; je ne pensais pas en arriver là après quinze années d’engagement politique», écrit Bruno Le Maire. «Tant de bruit pour si peu de sens : voilà le drame de notre vie démocratique. Qui ne se découragerait pas devant tant de futilité ? Qui ne se détournerait pas de la vie publique – politique, militante ou associative – en écoutant le concert de sarcasmes, le ricanement strident qui accompagne la moindre prise de parole du plus modeste de ses dirigeants ?», s’indigne le ministre de l’Économie, pointant une sortie «déformée, transformée, tordue pour le seul plaisir du buzz et du bruit»…

«Immédiatement, dans une déferlante moutonnière qui ne fait pas honneur à notre raison cartésienne, tous les procureurs de tous les plateaux médiatiques, sans jamais se donner la peine de vérifier mes propos, s’en donnèrent à cœur joie, hésitant entre la condamnation pure et simple et la réflexion subtile sur une éventuelle stratégie de communication du gouvernement», ajoute-t-il, tout en jurant la spontanéité lors de sa prise de parole.

«Si nous laissons le monde numérique diffuser des paroles inexactes, transformer les propos, déformer les images, sans que nous tous – journalistes, politiques, citoyens – nous ne réagissions par un réflexe critique, le monde numérique colonisera nos esprits», argue le ministre, avant de conclure ainsi : «nous sommes un peuple ; ne devenons pas une meute»…

On verra si la mayonnaise de sa plaidoirie prendra. Rappelons que le 27 septembre dernier, en pleine tempête sur Twitter autour de cette affaire, Le Maire avait pensé que la meilleure manière d’éteindre l’incendie était d’assumer en s’affichant… en col roulé. Un ratage total. On verra s’il aura plus de succès cette fois.

 

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