Les mêmes causent – l’inflation – reproduisent les mêmes effets : Après les députés les sénateurs aussi ont droit à leur petit coup de pouce, 700 euros de plus par mois, au titre de l’avance des frais de mandat (AFM). Les parlementaires s’étaient arrêtés à une majoration de 300 euros mensuels, les sénateurs ont vu plus grand…
L’affaire a été officialisée au terme d’une réunion du Bureau du Sénat, rapportée par Mediapart hier lundi 29 janvier. Cette décision prise mi-novembre a été prise en écho au «contexte inflationniste», dit-on. A noter que cet argent sera affecté aux dépenses qui ne sont pas directement couvertes par le Sénat, telles que la location d’une permanence ou les frais d’hébergement, de déplacement, de réception et de représentation. Au final le paquet passe de 5 900 euros mensuels à 6 600 euros.
Théoriquement tout ce qui a trait aux frais de mandat est étroitement surveillé par l’institution. L’AFM a pris la place en 2018 de l’indemnité représentative des frais de mandat (IRFM), qui était très décriée pour les écarts qu’elle permettait. A l’Assemblée nationale certains élus allaient jusqu’à se servir de ces fonds pour financer des dépenses personnelles, souligne le site d’investigation.
Reste à expliquer aux agriculteurs qui grognent en ce moment même et aux autres Français pourquoi leurs élus ont absolument besoin que leurs finances gonflent et pas les citoyens lambda alors qu’ils font tous face au même péril : l’inflation. Je ne suis pas certain que ce point fasse partie du discours de politique générale que servira ce mardi 30 janvier le Premier ministre Gabriel Attal…
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