Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et poids lourd de la droite, a encore été recalé dans le gouvernement de François Bayrou, comme en septembre dernier avec Michel Barnier. Et qui était à la manoeouvre ? Encore Marine Le Pen, l’ennemie irréductible de Bertrand. La cheffe de file de l’extrême droite a encore eu la peau du ténor des Républicains…
À la fin de l’été dernier Mme Le Pen avait signifié au président Emmanuel Macron qu’elle censurerait tout gouvernement dans lequel serait Bertrand, manifestement le Rassemblement national (RN) a dégainé la même chose et ça a marché. Bon, cela n’a pas empêché in fine l’extrême droite de s’unir à la gauche pour faire tomber Barnier. Donc Bayrou est averti, la dame a aussi son propre agenda.
L’ancien ministre du Travail voulait cette fois piloter un ministère régalien et le chef du gouvernement le voyait à la Justice pour bétonner ses voix à droite. Mais patatras ce lundi 23 décembre, à quelques minutes de l’annonce de la nouvelle équipe, Bertrand pond un communiqué dans lequel il annonce qu’il ne sera pas du voyage. «Je refuse de participer à un gouvernement de la France formé avec l’aval de Marine Le Pen», dit-il, en indiquant avoir décliné d’autres propositions faites par le Premier ministre. Lesquelles ? Mystère. En tout cas ce n’est certainement pas le département de la Justice qu’il convoitait.
Mme Le Pen, la grande favorite de la prochaine présidentielle (selon le dernier sondage), vient de dicter sa loi : Première victime dans le gouvernement Bayrou, et rien ne nous dit que ça la rassasiera. Rien…
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires