Un grave incident sanitaire a secoué Nestlé Waters France, conduisant à la destruction de deux millions de bouteilles de Perrier suite à la découverte de bactéries d’origine fécale dans l’eau minérale.
Cet événement a poussé les autorités françaises à intervenir pour prévenir tout risque pour la santé publique.
Mesures d’urgence et contexte réglementaire :
La Direction Générale de la Santé (DGS) a révélé que cette mesure radicale a été prise à la demande des services de l’État, après que des tests ont montré la présence de bactéries E.coli dans l’eau de source.
En conséquence, la préfecture du Gard, sur proposition du directeur général de l’ARS Occitanie, a ordonné à Nestlé Waters de détruire tous les lots produits entre le 10 et le 14 mars sur la ligne concernée, selon les protocoles du code de la santé publique.
Intervention préfectorale et contamination constatée :
Le 19 avril, le préfet du Gard avait déjà exigé l’arrêt immédiat de l’exploitation d’un captage à Vergèze, identifiant une contamination significative par des germes témoins d’une origine fécale, marquant une violation des normes de sécurité sanitaire.
Pratiques de l’entreprise sous le feu des critiques :
Nestlé Waters, qui gère également les marques Vittel, Contrex et Hépar en France, fait face à une pression accrue depuis la révélation de l’utilisation de méthodes de traitement interdites pour les eaux minérales, telles que la désinfection par lampe UV et la filtration sur charbon actif.
Ces révélations ont suscité des inquiétudes quant à la fiabilité des pratiques de l’entreprise et la sécurité des consommateurs.
Conséquences et mesures correctives :
À la suite de ce scandale, plusieurs captages d’eau minérale naturelle ont été fermés ou déclassifiés, et l’eau est désormais considérée comme « eau rendue potable par traitement ».
La DGS a souligné que ces captages étaient auparavant traités de manière frauduleuse, et que l’entreprise dissimulait les procédés interdits utilisés pour passer les tests de qualité microbiologique et chimique.
Leçons à retenir
La destruction de millions de bouteilles de Perrier met en lumière les défis de conformité auxquels sont confrontés les producteurs d’eau minérale et soulève des questions sur les pratiques industrielles dans le secteur des eaux embouteillées en France.
Cette affaire illustre l’importance de la vigilance et de la transparence dans le contrôle de la qualité des biens de consommation courante.
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