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France-Sondage : Un séisme politique majeur n’est pas à écarter ce 24 avril

France-Sondage : Un séisme politique majeur n’est pas à écarter ce 24 avril

Manifestement le président sortant, Emmanuel Macron, va trembler jusqu’au soir du 24 avril 2022, date du second tour de l’élection présidentielle. D’après un sondage BVA commandé par RTL et publié ce vendredi 8 avril, le président-candidat n’a que 3 points de plus que la candidate du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. A deux jours du premier tour, ça doit s’agiter dans la “Macronie”…

Macron est crédité de 26% d’intentions de vote, en recul d’un point, par contre Marine Le Pen a la forme des grands jours avec un bond en avant de deux points, à 23%. Il faut croire que les dernières prestations de la candidate du RN ont fait leur petit effet, alors qu’à l’inverse l’affaire McKinsey n’a certainement pas arrangé les affaires de Macron

Même tendance chez Jean-Luc Mélenchon, l’agitateur de la gauche se porte comme un charme avec deux points de plus dans les intentions de vote, à 17,5%…

A l’inverse la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, n’en finit pas de dévisser, payant cher une campagne électorale qui n’a jamais décollé ; l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy est créditée d’à peine 8,5% d’intentions de vote au premier tour.

Éric Zemmour, avec ses 9,5% d’intentions de vote, manifestement ne fera pas le hold-up électoral que certains, notamment ses collaborateurs, lui prédisaient…

A noter que depuis le début du mois de mars et l’entrée de Macron dans l’arène, Marine Le Pen est sur une lancée qui lui a permis d’engranger sept point d’intentions de vote. Mais le plus inquiétant pour le chef de l’Etat sortant, c’est son avance sur la présidente du RN qui fond comme neige au soleil dans la perspective du second tour. Marine Le Pen a progressé de 1,5 point en quelques jours pour se situer présentement à 47% d’intentions de vote, contre 53% pour Macron. Autant dire qu’un séisme politique majeur n’est pas complètement à écarter ce 24 avril…

Et puis il y a les prochaines législatives. Avec une telle dynamique dans les extrêmes – droite et gauche -, le président sortant n’est plus certain de pouvoir retrouver la majorité parlementaire très confortable de La République En Marche (LREM). Cela pourrait lui compliquer la tâche pour gouverner la France dans une Europe et un monde agités du fait de la guerre en Ukraine…

 

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