Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a corrigé le tir après la gestion calamiteuse du meurtre atroce du jeune Malien Aboubakr Cissé, avait parlé de crime à « caractère raciste » en évoquant le Tunisien assassiné le 31 mai dernier. On est nettement au-delà ce lundi 2 juin, le Parquet national antiterroriste (Pnat) français s’est saisi de l’affaire…
Le Pnat prend en main les investigations sur le meurtre d’un homme de nationalité tunisienne, perpétré par son voisin, à Puget-sur-Argens, dans le sud-est de la France. Le suspect, en garde à vue depuis la tragédie de samedi dernier dans la soirée, a diffusé deux vidéos « au contenu raciste et haineux« , d’après le Parquet de Draguignan (sud-est), lequel avait entamé l’enquête.
Le meurtrier présumé est désormais sous le coup d’une instruction judiciaire confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT). Les chefs d’inculpation sont assassinat et tentative d’assassinat, en relation avec une entreprise terroriste, « commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion« . On parle aussi d’association de malfaiteurs terroriste criminelle. Du très lourd, rien à voir avec un « simple » crime crapuleux, si on peut dire…
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