Après les remarques déplaisantes du FMI pour cause d’excès de dépenses publiques le baume des exportations. D’après les données dévoilées hier dimanche 27 novembre par Business France l’économie du pays retrouve des couleurs, après les contrecoups de la pandémie du coronavirus et de la guerre en Ukraine. Les exportations de biens sont montées à 439 milliards d’euros pour les trois premiers trimestres de 2022, ce qui fait une progression de 20% en comparaison avec l’an dernier…
A noter que les exportations françaises de biens avaient «bénéficié d’un rebond post-pandémique» et étaient «reparties à la hausse» l’an dernier, avec un bond en avant de 17% à 501 milliards d’euros. La dynamique s’est emballée début 2022, ajoute la même source reprise. Autre bonne nouvelle : Une «augmentation du nombre d’exportateurs, passé de 130 300 à 137 500», indique l’organisme. Cette tendance «a continué au premier trimestre 2022 pour atteindre 139 400, le niveau le plus élevé depuis 20 ans», ajoute-t-il.
Tous les secteurs ont connu une embellie durant les trois premiers trimestres de cette année par rapport aux indicateurs de la même période d’avant la crise sanitaire, en 2019. Les niches exportatrices traditionnelles affichent une belle santé : l’agroalimentaire et l’agriculture +28%, le textile +30 %, les produits pharmaceutiques, chimiques, parfums et cosmétiques +24 %.
Seul bémol : l’impact de la forte l’inflation sur les chiffres du commerce extérieur, notamment la flambée de l’énergie. Le déficit commercial atteint un niveau historiquement haut en 2022. Le gouvernement français s’attend à un solde négatif de 156 milliards d’euros, d’après les hypothèses du projet de la Loi de finances 2023. En septembre déjà, le déficit sur 12 mois glissants se situait à 149,9 milliards d’euros, contre 85 milliards d’euros l’an dernier, un niveau jamais atteint.
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