Tunisie Numérique l’avait ébruité le 28 juillet 2022, le journal canadien La Presse le confirme ce mercredi 3 août : la Tunisie pourrait définitivement perdre l’organisation du prochain Sommet de la Francophonie, programmé en novembre 2022 dans le cadre enchanteur de l’île de Djerba. Les motifs de cette affaire sont les mêmes que ceux cités dans notre précédent article : Les amis de la Tunisie qualifient de dérives autoritaires les pratiques du président Kais Saied depuis le 25 juillet 2021…
On a même appris, dans le même journal canadien, que le Premier ministre Justin Trudeau fait tout ce qu’il peut depuis des semaines, incognito, pour faire retirer aux Tunisiens le rendez-vous de la Francophonie. Il aurait même approché dans ce sens la France dont la voix pèse lourd dans l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il se dit même que Trudeau aurait conversé en privé avec le président français, Emmanuel Macron, lors du sommet du G7 en juin dernier en Allemagne…
L’histoire ne nous dit pas ce qu’a rétorqué le chef de l’Etat français à Trudeau. Ce qu’on sait c’est que Paris a fait une salve avant le référendum du 25 juillet 2022 mais s’est montré discret après la publication des résultats. Idem pour l’Union européenne (UE), qui n’a sans doute pas envie de mettre de l’huile sur le feu dans un moment aussi critique. Par contre les Américains n’ont pas pris toutes ces pincettes, ils ont mis les pieds dans le plat, notamment pour le faible taux de participation au référendum de Saied. Et en général ce que pensent les USA c’est ce que défend le Canada. De là à penser que Trudeau a été téléguidé par Washington il n’y a qu’un pas…
La visite de Macron au Canada au début du mois prochain devrait sceller le sort du rendez-vous de Djerba. Affaire à suivre donc…
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