Ftiti: Leur but était de pousser le chef de l’Etat à organiser un dialogue national ou à dissoudre le Parlement [Audio]

S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, le deuxième vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) dissoute, Tarek Ftiti a commenté ce matin la décision de dissoudre le Parlement par le Président de la République, Kais Saied.

Il a déclaré que chacun des députés avait un objectif bien particulier pour avoir participé à la séance plénière d’hier.

Ftiti a indiqué que les sympathisants de la Coalition d’Al Karama et du Mouvement Ennahdha ont refusé qu’il préside la séance plénière précisant qu’ils l’ont accusé de trahison et l’ont même accusé de vouloir orchestrer un coup d’Etat à l’intérieur du Parlement alors que 28 députés ont demandé la tenue de la séance.

L’intervenant a rappelé qu’une séance plénière a été organisée le 14 janvier mais aucune mesure n’a été prise précisant que le Parlement a été élu par le peuple et il en est de même pour le président de la République ainsi que le gouvernement rappelant que le lien entre les 3 institutions est régie par la Constitution précisant que cette dernière prévoit que le Parlement doit rester en session permanente même dans le cadre d’un Etat d’exception.

“Plusieurs députés ont été convaincus que le pays a dévié du droit chemin et ont exprimé leur volonté d’organiser une séance plénière qui sera présidée par moi-même. Leur but était de pousser le chef de l’Etat à organiser un dialogue national ou à dissoudre le Parlement”, a t-il affirmé.

L’intervenant a indiqué que leur objectif a été atteint et que l’ARP a été dissoute soulignant la nécessité d’organiser des élections anticipées dans 90 jours.

 

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