Le mouvement Ennahdha, dont le leader, l’inusable Rached Ghannouchi, goûte aux joies de la liberté après la main de fer de la Justice, s’est rappelé au bon souvenir du président de la République, Kais Saied. Les islamistes ont pondu hier vendredi 7 octobre dans la soirée un communiqué long comme le bras, avec des commentaires très négatifs qui tous, comme vous pouvez l’imaginer, vont vers le palais de Carthage…
Ghannouchi et compagnie ont dit beaucoup de choses, formulé des tas de griefs contre Saied et la trajectoire politique qu’il a prise, mais ce qu’on retient essentiellement c’est que les islamistes ont décidé de harceler jusqu’au bout le chef de l’Etat, de l’empêcher de dormir. Le communiqué invite les citoyens à se dresser contre le «coup d’État» en multipliant les manifestations pacifiques contre le pouvoir en place, accusé d’avoir «détérioré les fondements de la vie politique et accentué la crise économique au point d’engendrer une catastrophe nationale qui engloutit les moyens de subsistance du peuple»…
Voilà, c’est dit. Ennahdha ne s’en tiendra au barouf de ce 15 octobre, le mouvement continuera de tourmenter l’exécutif. Voilà comment Ghannouchi compte griller son temps, en attendant de passer le témoin à un autre pour présider le mouvement… A moins que la justice ne siffle la fin prématurément. «Wait and see»…
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires