Les cheminots de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et de la Société des travaux ferroviaires (SOTRAFER) sont en grève aujourd’hui, 2 mars 2023, selon un communiqué du syndicat des agents des chemins de fer.
Cette grève revendique l’accélération de l’activation du statut du personnel, la régularisation de la situation des diplômés, la revalorisation des tickets resto, la promotion des agents ayant passé 25 ans ou plus dans la même catégorie, la régularisation du statut des agents qui occupent des postes supérieures à leurs grades, la réintégration des agents virés, la promotion des agents inscrits au dernier poste au premier échelon de leur classement, l’application de l’article 118 du statut des agents de la Société des travaux ferroviaires et l’intégration de ses agents, les promotions et le renouvellement de la carte de circulation.
Le syndicat des cheminots a appelé ses affiliés à se mobiliser pour défendre la pérennité des deux sociétés et leurs droits sociaux et économiques.
Le syndicat a indiqué avoir tenu au dialogue malgré l’absence du président directeur général et du représentant de la présidence du gouvernement lors de la séance de négociations prévue le 23 février dernier. Elle a ajouté que ce qui a distingué la séance d’hier était la présence silencieuse de la délégation officielle de négociation, soulignant qu’elle n’avait reçu aucune offre sérieuse qui éviterait la mise en œuvre de la grève, accusant l’administration de poursuivre la politique de tergiversations.
Rappelons à cet égard que la SNCFT souffre d’un déficit monstre de 109,8 millions de dinars selon les estimations du ministère des finances, d’un endettement record de 1602,6 millions de dinars et d’une masse salariale importante de 134,7 millions de dinars soit un salaire mensuel brut moyen de 2343 dinars.
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