Dans une déclaration accordée aujourd’hui à Tunisie Numérique, le député Hatem Mliki a commenté les propos du ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine sur l’arrestation de Noureddine Bhiri.
Mliki a assuré à TN que le ministre aurait du organiser la conférence de presse dès la première journée de l’arrestation du dirigeant d’Ennahdha pour éclairer l’opinion publique.
D’après notre intervenant, la conférence en question a été organisée suite à des pressions en lien avec la violation des procédures de l’arrestation.
Qualifiant l’article 50 relatif à l’assignation à résidence d’anticonstitutionnel, Mliki a déclaré que l’affaire en question a été prise en charge par le pouvoir judiciaire.
Commentant les déclarations du ministre de l’Intérieur selon lesquelles le pouvoir judiciaire a tardé à réagir quant à l’affaire en question, le député a qualifié les propos de Charfeddine de dangereux.
” Partant de ce principe, le ministère de l’Intérieur remplacera le pouvoir judiciaire et aura recours à l’application de l’article 50 au cas l’affaire n’a pas été tranchée rapidement” a t-il dit rappelant que d’autres affaires importantes telles que les assassinats politiques et l’envoi des jeunes au jihad n’ont pas été tranchées.
L’intervenant a ajouté que l’affaire de Noureddine Bhiri a été exploitée pour exercer une pression sur le pouvoir judiciaire.
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