Hier on vous parlait de l’effondrement des cours de l’huile d’olive à l’international, l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) y est revenue ce vendredi 29 novembre. Le chargé du commerce intérieur et maghrébin et de la commercialisation, Anouar Harathi, a alerté sur le péril qui guette les producteurs et conditionneurs…
Il réclame le stockage de l’huile d’olive par les agriculteurs et par les huileries, en plus de l’action énergique de l’Office national de l’huile (ONH) pour acheter l’excédent de production qui dort dans les huileries. Il a ajouté, sur Mosaïque FM, que la production mondiale est au même niveau que la consommation mondiale d’huile d’olive, donc contrairement à 2023 les donneurs d’ordre et importateurs ne se bousculent pas pour bétonner des contrats.
Il est d’avis que si au niveau local on parvient à geler les ventes – en sécurisant le surplus – jusqu’au début de l’année prochaine les prix repartiront à la hausse et les importateurs seront contraints de commander en Tunisie pour répondre aux besoins du marché mondial. M. Harathi prédit qu’à partir du 5 janvier 2025 de nouvelles propositions de contrat et d’achat seront faites sur le marché international. À ce moment-là la Tunisie jouera sa partition…
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires