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Il y a dix ans, Ben Ali dénonçait des extrémistes à la solde de l’étranger…

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En pleine effervescence « révolutionnaire », des manifestations ont regagné la capitale lundi 27 décembre 2010 sous l’instigation de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le soir, quelques quartiers de Tunis ont connu des manifestations, relayés sans relâche par des chaînes internationales.

L’ex-président Zine el-Abidine Ben Ali s’est exprimé, mardi 28 décembre dans un discours à la population diffusé par la chaîne nationale, sur les troubles sociaux et s’est dit inquiet et préoccupé par le drame de Sidi Bouzid où un jeune s’est immolé par le feu.

Ben Ali a mis en garde contre l’ampleur exagérée que prennent ces événements en Tunisie, tout en évoquant l’instrumentalisation politique de ceux-ci par certaines parties sournoises et qui recourent à certaines chaînes de télévision étrangères qui diffusent des allégations mensongères sans vérification sur fond de dramatisation et de propagande hostile au pays.

Selon l’ex-président, une minorité d’extrémistes et d’agitateurs à la solde de l’étranger a eu recours à la violence et à la rue comme moyen de pression.

La suite des évènements et le chaos qui règne depuis une décennie, que plusieurs observateurs ont qualifiée de décennie noire, ont donné relativement du crédit à l’évaluation des événements par Ben Ali qui n’avait pas tort concernant l’ingérence étrangère, l’instrumentalisation médiatique et le rôle des extrémistes dans les évènements.

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek