Il ya huit ans, Ismaïl Haniyeh a été reçu chaleureusement à Tunis, lors d’une visite de cinq jours, commencée le 5 janvier 2012, durant laquelle il s’est rendu dans les villes symboles de la révolte tunisienne.
Au cours d’un meeting à Tunis, il a été ovationné par quelque milliers d’islamistes et a appelé les peuples du printemps arabe à lutter contre Israël. Dans une ambiance surchauffée, à la salle de la Coupole, M. Haniyeh a promis des « jours difficiles à Israël » et appelé « les peuples des révolutions à bâtir l’armée d’Al Qods ».
Au cours de sa visite, samedi 7 janvier 2012, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, Haniyeh a souligné, dans un discours qu’il a prononcé, place Mohamed Bouazizi, que les peuples arabes sont maintenant devant « une rupture définitive avec l’oppression et l’injustice et préparent l’avenir dans lequel ils recouvreront toute leur dignité ».
Lors de sa tournée, Haniyeh a eu des bains de foule au cours desquelles des dizaines de personnes ont scandé des slogans anti Israël. Ces personnes ont laissé éclater leur haine des Juifs en scandant avec ferveur les slogans “Tuer les juifs est un devoir”, “Virer les juifs est un devoir”.
Ismaïl Haniyeh, a reçu une invitation des autorités du pays et il a même prononcé un discours devant l’Assemblée constituante tunisienne. Hamadi Jebali, chef du gouvernement islamiste de l’époque avait estimé que le soutien à la Palestine devait être « un engagement religieux et nationaliste ».
Haniyeh avait rencontré à l’époque, le président tunisien par intérim Moncef Marzouki et le président de l’Assemblée constituante, Mustapha Ben Jaafar.
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