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Ils lâchent tous Taïwan pour filer vers la Chine, une défaite pour les USA

Ils lâchent tous Taïwan pour filer vers la Chine, une défaite pour les USA

Le président chinois, Xi Jinping, continue d’imposer au monde sa volonté. Pékin a contraint le Honduras à couper les ponts avec Taïwan. Ils ne sont plus que 13 Etats dans le monde à reconnaître cette île qui énerve au plus haut point la Chine et qu’elle s’est juré de récupérer, «par la force» s’il le fallait…

Officiellement le Honduras et la Chine ont repris leurs relations diplomatiques. Taïwan a beau dénoncer les “coercitions et intimidations” de Pékin, le rang de ses soutiens se dépeuple. Les USA ont de plus en plus de mal à enrayer cette dynamique fatale à l’esprit d’indépendance et aux idéaux démocratiques qui animent les vaillants Taïwanais face au puissant voisin chinois.

Les deux gouvernements ont décidé de se reconnaître mutuellement et d’établir des relations diplomatiques“, a clamé le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. “Nous serions ravis d’accueillir au plus vite la présidente (hondurienne) Xiomara Castro en Chine“, a ajouté Qin Gang, en mettant le cap sur des partenariats “qui bénéficieront aux deux pays et à leurs peuples“.

Le chef de la diplomatie chinoise en a profité pour lancer des menaces à peine voilées en direction de Taïwan : “Laissez-nous adresser ce message aux autorités taïwanaises: promouvoir l’indépendantisme et le séparatisme à Taïwan, aller à l’encontre de la volonté et des intérêts de la nation chinoise (…) est une impasse“.

Une seule Chine“, c’est la doctrine que Pékin a fini par imposer à tous ses partenaires. Cela les oblige à rompre tout lien diplomatique avec Taïwan s’ils veulent faire affaire avec la Chine. C’est une des stratégies pour isoler l’île à l’international et dicter cette réunification qui se dérobe depuis la fin de la guerre civile, en 1949.

Mais ce qu’on y voit surtout c’est que rien ne semble pouvoir stopper l’élan de Jinping. Après avoir pactisé ouvertement avec la Russie cette semaine – sauf sur les armes, pour le moment – il s’apprête à recevoir, chez lui début avril prochain, le président français, Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Avant eux le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, se rendra à Pékin.

Rappelons également la visite du chancelier allemand, Olaf Scholz, en novembre 2022. Tout cela pour dire qu’aucun des grands dossiers du moment – la guerre en Ukraine, l’avenir de l’économie mondiale, le réchauffement climatique, etc. – ne sera ouvert sans la main de la Chine. Pékin, qui vient de parrainer le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite, est de fait devenu le centre du monde, que les Etats-Unis le veuillent ou non.

 

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