Energie

Indice MENA de l’hydrogène vert : La Tunisie classée 13ème

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La faiblesse de l’Indice des récompenses des énergies renouvelables pèse sur la moyenne régionale de l’Indice d’adéquation à l’hydrogène vert ce trimestre, ce qui se traduit par un score global moyen de 42,43 en 2022, inférieur à la moyenne mondiale de 46,5.

Selon un rapport de Fitch solutions paru en février 2023, la moyenne régionale de l’Indice des récompenses reflète la faible capacité des énergies renouvelables non hydroélectriques sur de nombreux marchés de la région en 2022. Seuls six des 14 marchés de la région MENA ont une capacité d’énergies renouvelables non hydroélectriques de plus de 1 000 MW en 2022 et, bien qu’une forte augmentation de la capacité d’énergies renouvelables dans la région MENA est prévue au cours des 10 prochaines années, la majeure partie de cette augmentation sera concentrée sur ces six marchés.

Position de la Tunisie

En termes de classement régional, le rapport indique que les quatre premiers marchés de la région MENA sont : les Émirats arabes unis (24e), le Qatar (37e), l’Arabie saoudite (38e) et Oman (49e) qui affichent également des performances comparables à celles du classement mondial.

La Tunisie qui est classée 106e au niveau mondial se positionne au 13e rang à l’échelle régionale avec un indice évalué à 26,4. L’indice risque projet en Tunisie est nul, selon le classement Fitch Solutions.

Les Émirats arabes unis en tête de liste

Les Émirats arabes unis restent le marché le plus performant de la région MENA sur l‘indice d’adéquation à l’hydrogène vert, grâce à leur solide infrastructure et expertise en matière de production d’hydrocarbures et à l’augmentation des secteurs des énergies renouvelables.

Le score des EAU pour le trimestre est, d’après le rapport, de 62,29 par rapport à la moyenne régionale de 42,3. Le secteur des énergies renouvelables est le plus important de la région, avec environ 2,7 GW en 2022, générant près de 4,61 TWh d’électricité renouvelable. Fitch solutions prévoit une augmentation de la capacité des énergies renouvelables des EAU, qui devrait atteindre 6,5 GW d’ici 2032. En plus d’augmenter leur capacité de production d’électricité renouvelable, les EAU sont en train de créer un paysage politique qui facilitera le développement d’une industrie de l’hydrogène vert.

Prévisions

Les résultats des récompenses devraient s’améliorer légèrement, note Fitch Solutions, entre 2022 et 2032, sous l’effet d’une forte expansion de la capacité des énergies renouvelables non hydroélectriques et des efforts de décarbonisation de l’industrie à forte intensité de carbone.

Ainsi, la capacité des énergies renouvelables non hydroélectriques de la région augmentera de plus de 52 GW au cours de la période de prévision, ce qui se traduira par une production renouvelable non hydroélectrique de 86,5 TWh d’ici à 2032. À la fin de la période de prévision de 10 ans, l’Égypte (18 GW), l’Arabie saoudite (11 GW) et les Émirats arabes unis (3,7 GW) représenteront la plus grande partie de la capacité renouvelable supplémentaire.

Avec la croissance des énergies renouvelables et les politiques visant à décarboniser les industries lourdes grâce à l’hydrogène vert, Fitch solutions prévoit une augmentation de la capacité de production d’hydrogène vert dans la région MENA au cours de la prochaine décennie.

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek