Pour la première fois dans l’histoire du Parlement actuel, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, a pris la décision d’expulser un député lors d’une séance plénière. Ce geste, qualifié d’exceptionnel, est survenu à la suite de comportements jugés perturbateurs au sein de l’hémicycle.
Une décision rare mais ferme
Dans son intervention, Brahim Bouderbala a expliqué les raisons derrière cette mesure inhabituelle. “Malheureusement, pour la première fois, j’ai dû prendre cette décision, et j’espère qu’elle ne se répétera pas. Les perturbations et tentatives de semer le chaos dans la séance plénière ne doivent jamais avoir lieu,” a-t-il déclaré avec fermeté.
Il a également insisté sur le respect des règles de conduite parlementaire, rappelant que chaque député a le droit de s’exprimer librement, mais dans le cadre du respect des débats.
Une volonté de préserver l’ordre dans l’hémicycle
L’incident met en lumière la détermination de Bouderbala à maintenir l’ordre et à garantir des discussions parlementaires constructives. Cette décision pourrait marquer un tournant dans la gestion des séances plénières, notamment face à des comportements susceptibles de perturber le fonctionnement de l’Assemblée.
Cet événement suscite déjà des débats sur la gestion des conflits au sein de l’hémicycle et soulève des questions sur la manière dont les institutions parlementaires tunisiennes assurent le respect des règles et de la discipline. La réponse de Bouderbala semble indiquer une volonté de renforcer l’autorité et l’efficacité des travaux parlementaires.
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