La production nationale de pétrole brut en Tunisie a connu une baisse de 12 % à la fin du mois de juillet 2024, atteignant un volume de 0,83 million de tonnes équivalent pétrole, selon le dernier rapport mensuel sur la situation énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 14 septembre 2024.
En plus de la baisse de la production de pétrole brut, la production de liquides de gaz, y compris celle de l’usine de Gabès, a également chuté de 8 %, atteignant 83 000 tonnes équivalent pétrole contre 90 000 tonnes en 2023.
Nouveaux efforts d’exploration
Malgré ces défis, une nouvelle découverte pétrolière a été réalisée grâce à un forage exploratoire sur la licence de Jnen Sud, ayant conduit à la découverte du champ Aziza-1. Cette initiative marque une tentative de revitalisation du secteur énergétique tunisien.
Forte diminution de la production de gaz
La production de gaz commercial sec a également enregistré une baisse significative de 26 %, atteignant 0,72 million de tonnes équivalent pétrole contre 0,98 million de tonnes l’année précédente.
Cette baisse est attribuée à la diminution continue de la production dans les principaux champs gaziers, ainsi qu’à l’arrêt temporaire du champ Nawara pour des travaux de maintenance programmés entre le 19 février et le 7 mars 2024.
Légère baisse de la production d’électricité
Le secteur de l’électricité n’a pas été épargné, enregistrant une diminution de 1 % à la fin juillet 2024, avec une production totale de 11 127 gigawatts-heures.
Toutefois, la production destinée à la consommation locale a augmenté de 1 %. Le parc de production d’électricité tunisien dépend principalement du gaz naturel, qui représente plus de 94 % de la production.
Augmentation des importations d’électricité
Pour compenser cette baisse de production, la Tunisie a augmenté ses importations d’électricité depuis l’Algérie et la Libye, couvrant environ 14 % des besoins nationaux en électricité.
Les redevances totales ont diminué de 4 %, atteignant 575 000 tonnes équivalent pétrole contre 602 000 tonnes à la même période en 2023. En revanche, les achats de gaz algérien sont restés stables, atteignant 1,33 million de tonnes équivalent pétrole à la fin juillet 2024.
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