L’Institut National de la Statistique (INS) vient de publier aujourd’hui mardi 14 septembre 2021, son bulletin périodique relatif à l’évolution des données du commerce extérieur aux prix courants et corrigés des variations saisonnières et des effets calendaires, à fin août 2021.
En août, les importations ont progressé de 3,7% pour s’établir à 5251,4 millions de dinars (MD), et ce principalement suite à l’accroissement enregistré au niveau des importations des produits énergétiques (+95,2%), des matières premières et demi-produits (+7,9%) et des biens de consommation (+3,3%), indique le bulletin. Le déficit commercial au mois d’août 2021 s’est situé à 1275,4 MD.
Selon l’INS et après avoir affiché une baisse au mois de juillet, les exportations ont repris du rythme et augmentent de 8,7% pour se chiffrer à 3976 MD en août. Cette amélioration est la résultante d’une augmentation de 14.2% sous le régime offshore, atténuée en partie par une baisse de 3,7% sous le régime général.
Les exportations du secteur textiles, habillements et cuirs ont cru de 8,7% et celles du secteur des mines de 21,1%. En revanche le secteur de l’agriculture et industries agro-alimentaires a enregistré une baisse de 2,7% et celui de l’énergie un repli de 19%.
Les exportations vers les pays de l’union européenne ont enregistré une augmentation de 17,3%, provenant de la majorité des pays européens et principalement de l’Italie avec qui les exportations ont enregistré une hausse remarquable (+39,3%).
Les importations ont augmenté avec les pays de l’union européenne (+10,5%) principalement les Pays-Bas, avec les pays de l’UMA (+31,3%) essentiellement l’Algérie (+43,2%) et avec l’Egypte (+81,7%), ainsi qu’avec la Chine (+9,9%) et la Russie (+235,8%).
Les exportations du trimestre s’achevant en août, ont stagné (+0,2%) comparé aux trois mois précédents. De leurs côtés, les importations ont enregistré une hausse de (+4,8%) par rapport au trois mois précédents.
L’INS informe qu’il publie et commente les chiffres du commerce extérieur corrigés des variations saisonnières et des effets calendaires. Ce traitement permet d’avoir une lecture plus fidèle de la conjoncture en suivant l’évolution par rapport au mois ou au trimestre précédent.
Toutes les données sont corrigées des effets de la saisonnalité, des jours ouvrables et ceux dus aux évènements particuliers du calendrier qu’ils soient fixes, telles que les fêtes nationales, ou mobiles, tels que le ramadan ou les fêtes religieuses.
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