Intentions de vote aux législatives: 42,7% des Tunisiens ne savent pas pour qui voter

Tunisia Survey, spécialiste des enquêtes en ligne et des études digitales, vient de dévoiler les résultats de son sondage sur les intentions de vote des tunisiens.

Ce sondage est basé sur une enquête en ligne auto-administrée qui s’est déroulée du 19 Octobre au 02 Novembre 2020. Il a pour objectif de connaître les intentions de vote des tunisiens à travers une question principale : Si les élections législatives Tunisiennes se déroulaient demain, pour quel parti politique voteriez-vous ?

Cette question a été couplée avec les choix déclarés des répondants aux législatives de 2019.

Pour cette première vague, la taille de l’échantillon après épuration est de 1484 répondants.

L’enquête a été riche en apprentissages et confirme une forte tendance de ‘‘volatilié’’ des électeurs. Ces électeurs ‘‘Churners’’ ont choisi de changer de parti et de ne pas faire le même choix des élections législatives de 2019.

Les principaux chiffres à retenir :

Intentions de vote :

• 42.7% des répondants ne savent pas encore pour quel parti voter.
• 21.9% voteront pour le PDL si les élections législatives se déroulaient demain.
• 13.1% voteront pour Ennahda.
• 8.8% ont l’intention de voter pour la Coalition Karama.
• 3.8% voteront pour le Courant Démocratique.

Intention de Churn ou attrition :

• 88,6% de ceux qui ont voté le parti Qalb Tounes en 2019 ne revoteront pas pour lui.
• 88,5% n’ont pas l’intention de renouveler leur choix de 2019 de Tahya Tounes.
• 74,4% ne revoteront pas pour le Courant Démocratique.
• 40,8% des électeurs de Coalition Karama en 2019 ne voteront plus pour ce parti.

Churner oui mais vers quel parti ?

• Pour les churners de Qalb Tounes, 67,7% ont l’intention de choisir le PDL.

• 48,2% des churners de Tahya tounes ont l’intention de voter pour le PDL.

• 71% des churners du Courant Démocratique ne savent pas pour qui voter.

• 43,8% des électeurs partants d’Ennahdha ont déclaré avoir l’intention de changer pour la Coalition Karama.

Cette attrition (Churn) démontre une fragilité des bases électorales des partis qui ne cessent de s’effriter. Comme quoi en politique rien n’est acquis.

L’analyse complète peut être commandée sur www.tunisia-survey.com.

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